Reporting social et environnemental : #définition

VERS L’INTÉGRATION DU DÉVELOPPEMENT DURABLE DANS LES ENTREPRISES

La transparence des entreprises en matière sociale et environnementale est une tendance forte à travers le monde. Déjà en 2014, 70% des entreprises du Global Fortune 500 reportaient volontairement, pour la plupart, des informations non financières et les 30% d’entre elles les faisaient vérifier.

L’idée de soumettre les entreprises à une obligation de reporting extra-financier progresse dans de nombreux pays. Elle permet de mesurer les impacts sociaux et environnementaux de leurs activités à travers des indicateurs qu’elles choisissent et d’objectifs qu’elles se donnent.

Les entreprises doivent intégrer, par exemple, dans leur reporting social et environnemental, leurs émissions de CO2, leurs consommations d’énergie, la répartition homme-femme de ses cadres dirigeants sans oublier les investissements dans la formation ou le nombre d’accidents du travail.

Dans l’Union Européenne :

En 2011, la Commission Européenne définie la RSE comme étant : « la responsabilité des entreprises vis-à-vis des effets qu’elles exercent sur la société ».

En avril 2014, une directive de l’UE introduit une obligation de reporting extra-financier pour toutes les entreprises cotées de plus de 500 salariés. Cette directive marque une nouvelle étape dans la construction d’une RSE européenne.

En France :

Votée en 2001, l’article 116 de la loi NRE a instauré pour la première fois une obligation de reporting social et environnemental destinée uniquement aux entreprises cotées, sans l’assortir de sanctions.

Cette législation a été modifiée par l’article 225 de la loi Grenelle II, adoptée en juillet 2010, qui élargit progressivement aux entreprises de plus de 500 salariés l’obligation de faire ce type de reporting.

Elle ajoute la nécessité de faire certifier ces données extra-financières par un tiers et introduit l’idée de pertinence des indicateurs laissée au libre choix des entreprises.

Le reporting intégré

Le reporting intégré consiste à faire une présentation synthétique de la stratégie de l’entreprise en s’appuyant sur des données financières et extra-financières. En 2009 née une initiative visant à créer un cadre international pour un reporting intégré. Elle devient en 2012 une organisation à part entière et a mis en place un programme pilote associant entreprises et investisseurs.


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