Romy Andrianarisoa Voos, l’ancienne conseillère présidentielle Malagasy condamnée à Londres pour corruption

Adaptation d’un article publié sur lemonde.fr – Date de publication : 21 février 2024

Le jugement de Londres : une condamnation pour corruption

Dans un procès retentissant à Londres, Romy Andrianarisoa, ex-conseillère du président Malagasy Andry Rajoelina, a été jugée coupable de corruption. Accusée d’avoir sollicité des dessous-de-table auprès de l’entreprise britannique Gemfields, elle n’a pas impliqué le président dans l’affaire. La cour de Southwark a statué après deux semaines d’audience, mettant en lumière les demandes illicites d’Andrianarisoa pour faciliter l’accès à des licences d’exploitation minérales à Madagascar.

Des demandes illicites qui éclairent le tribunal

Le tribunal a établi que Romy Andrianarisoa et son complice, Philippe Tabuteau, avaient exigé de Gemfields, souhaitant exploiter des gisements de rubis et d’émeraudes, des paiements s’élevant à environ 260 000 euros. Les échanges initiaux entre Andrianarisoa et la société datent de 2021, période durant laquelle elle promouvait une réforme du code minier Malagasy, fort de son expertise acquise dans le secteur des hydrocarbures et de la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises).

Le rôle de Philippe Tabuteau dans l’affaire de corruption

L’enquête a pris une tournure dramatique avec l’intervention de la National Crime Agency britannique, qui, alertée par Gemfields, a déployé un agent sous couverture pour confirmer les pratiques corruptives. Ce stratagème a conduit à l’arrestation d’Andrianarisoa et de Tabuteau à Londres. Malgré les preuves accablantes et son propre aveu partiel de faute, Andrianarisoa a tenté de se disculper en invoquant des malentendus linguistiques et en rejetant la faute sur Tabuteau.

Justice internationale et la lutte contre la corruption

Cette affaire soulève des questions sur les pratiques de corruption au sein des transactions internationales et met en évidence les efforts de la justice pour les contrer. La sentence pour Andrianarisoa et Tabuteau est attendue le 18 mars, avec une peine pouvant aller jusqu’à dix ans de prison.

Pour approfondir, consultez l’article original sur https://www.lemonde.fr/.


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